décembre 31, 2019

L’histoire de Nominoë
Crêperie Bretonne à Bucarest
Nominoë est bien-sur et avant tout le premier roi de Bretagne, le Père de la Patrie” (Tad ar Vro), comme l’appellent les bretons. Mais Nominoë c’est aussi l’histoire de la première « Crêperie-Epicerie » bretonne de Bucarest, qui a ouvert ses portes le 17 septembre 2018.
Une histoire qui a cependant débutée il y a presque… 37 ans, lorsqu’un petit garçon qui n’avait pas encore 8 ans, de son nom Olavy-Theodor, a peine échappé de l’immense prison qu’était la Roumanie communiste, arrive avec ses parents dans un centre pour réfugiés et apatrides situé a Piriac-sur-Mer, un petit port du sud-Bretagne, en pays Guérandais. Une région dans laquelle il passera les 12 prochaines années de sa vie et dans laquelle il reviendra régulièrement par la suite, qui l’a accueilli et protégé lorsqu’il était errant et dans le besoin, et dont il restera profondément attache.
Voila comment et pourquoi, au début de l’année 2017, au cours d’une discussion avec son épouse, ce petit garçon devenu entre temps un homme dans la force de l’age et sa moitié, Dana, ont eu l’idée qu’ils pourraient recréer en Roumanie, un petit coin de Bretagne, devenant ainsi une sorte d’ambassadeurs de cette superbe région.
Et comment mieux représenter la Bretagne en dehors de ses frontières historiques qu’en ouvrant une crêperie bretonne ? Dans ce but, les deux ont commence par se former au métier de crêpier, en Bretagne, ou, au cours de l’été 2017, ils ont suivi une formation personnalisée a l’École Crêperie Le Roïc, dispensée par Maître Patrick Rongier. Un homme hors normes, qui a cru dans le projet qu’il lui ont décrit et qui a même ré-ouvert l’école qu’il venait de fermer pour déménager a quelques dizaines de kilomètres de là, spécialement pour eux.
Une formation qui a été un moment charnière dans la concrétisation de ce projet, car c’est a ce moment-la que Théo (Olavy) et surtout Dana (celle qui a si rapidement acquis le « tour de main » de tout bon crêpier) se sont véritablement familiarisés avec la cuisine bretonne.
C’est à ce moment là qu’ils ont appris a travailler la pâte de sarrasin et celle de froment et a l’étaler sur le billig. A préparer le caramel au beurre sale et le chocolat maison, bien entendu, mais c’est aussi tous les trucs et astuces pratiques qui simplifient la vie de tout crêpier: depuis la mise en assiette, jusqu’à l’entretien des crêpières, en passant par l’équipement et le petit matériel les plus adaptés.
Autant de connaissances, trucs et astuces qui se retrouvent pour la plupart dans le fameux « livret du Père Le Roïc ». Une formation personnalisée et adaptée aux besoins des stagiaires. Un formateur hors pair, qui a pratique et connaît parfaitement le métier de crêpier, a l’écoute de ses stagiaires, qui adapte son discours et son approche en fonction de leur niveau, de leurs attentes et de leurs besoins, parfois même insoupçonnés.
Plus encore: le Père Le Roïc ne dispense pas seulement une formation parfaitement adaptée aux besoins de ses stagiaires; il accompagne un projet (d’où l’importance de l’entretien préalable a la validation de la formation), depuis qu’il a pris forme dans la tête des futurs compagnons crêpiers, jusqu’à son aboutissement. Et même au-delà, car a chaque fois que les jeunes crêpiers ont besoin d’un bon conseil, le Père le Roïc est toujours disponible.
Après cette formation hors pair, a suivi une période de près d’un an de préparatifs en vue d’ouvrir effectivement cette première « ambassade de Bretagne » en Roumanie, de démarches administratives, de contacts avec les fournisseurs (tant roumains que bretons), de recherche d’un espace commercial adapté et de préparatifs divers. Une période longue et difficile, d’autant plus que les deux jeunes entrepreneurs ont du se partager entre les emplois qu’ils continuaient d’occuper (professeur d’anglais pour elle, directeur dans une multinationale automobile pour lui) et ce projet.
Mais après 1 an, le bout du tunnel est apparu, et les 13 et 15 septembre 2018, Dana et Théo, avec leur équipe et un invité de marque (Maître Patrick Rongier lui-même), ont organisé 2 beaux éventements de lancement de cette « première crêperie-épicerie bretonne” de Bucarest, et le 17 septembre, ils ont officiellement ouvert leur petit établissement.
Un établissement qui est une authentique crêperie et épicerie fine bretonne. Mais Nominoë est encore plus que cela: c’est une véritable petite « ambassade » de Bretagne, de par son décor, sa musique, son atmosphère, sa petite bibliothèque faite exclusivement de livres qui évoquent la Bretagne. Un lieu qui transporte, tant dans l’espace que dans le temps, ainsi que l’a très joliment dit l’une des premières clientes qui a passe le seuil de ce lieu a part; c’était le plus beau compliment que Dana et Théo (Olavy) pouvaient recevoir !

Texte écrit par Olavy

Nous évoquons en audio la naissance de Nominoé
https://www.youtube.com/watch?v=Ydl9YSuKYPw

Nominoë , Olavy et Patrick dans les studios de RFI ROMANIA
https://youtu.be/0tG0hShJGcc

Le Roïc

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